La culture de l’Antiquité.
En Lettres Supérieures (Hypokhâgne), ce module d’enseignement d’une heure comprend un cours de tronc commun, qui s’articule autour d’une
thématique annuelle, qui court sur les deux années de classe préparatoire, permettant de balayer un large spectre de la littérature grecque et latine : les dieux et les hommes, le pouvoir,
éduquer et transmettre … en interrogeant les aspects non seulement littéraires, mais aussi philosophiques, historiques et artistiques.
Le cours de langue se greffe sur cette thématique. L’étudiant choisit une langue ancienne, grec ou latin, à raison de deux heures, ou bien les deux. Il s’agit de s’approprier rapidement les notions grammaticales de base pour entrer dans un travail de traduction raisonné et efficace. Pour cela, les approches sont variées : analyse de traductions, « petit latin » ou « petit grec », traduction juxtalinéaire. Dans un second temps, la traduction donne lieu à un travail de commentaire, thématique et stylistique, que le cours de culture antique vient illustrer, puisque les textes choisis sont en lien avec le thème d’année.
Les étudiants qui envisagent de choisir l’option lettres modernes en khâgne sont invités à prendre le module supplémentaire de spécialité de deux heures. Durant ce cours, la grammaire s’étudie par le biais des textes, l’approche littéraire est plus approfondie.
Les étudiants qui souhaitent profiter de l’opportunité de la classe préparatoire pour suivre les deux langues anciennes (à raison de 4 heures de latin et de 2 heures de grec) pourront être validés en Lettres Classiques au terme de leur khâgne, si leur niveau le permet.
Les évaluations se font sous forme d’interrogations de grammaire, d’apprentissage du vocabulaire, de versions et de khôlles orales, trois fois dans l’année.
En Première Supérieure (Khâgne), le cours de langue se focalise sur l’épreuve orale du concours : traduction et le commentaire. Aussi, très rapidement, après les vacances d’octobre, ce sont les étudiants qui traduisent et commentent devant la classe le texte qu’ils ont choisi, afin de se mettre régulièrement dans les conditions de l’examen. Parallèlement, le travail de version se poursuit, afin que les étudiants qui le souhaitent puissent présenter la version grecque ou latin de l’Ecole Normale de la rue d’Ulm. Des interrogation orale sou khôlles ont lieu pour renforcer la préparation des candidats.
Enfin tout étudiant de khâgne peut suivre les cours de langue ancienne, en lieu et place de sa LVB, ou bien parce que son option le porte à faire ce choix (philosophie, histoire, histoire de l’art) ou encore parce que son projet personnel intègre cette formation (épigraphie par exemple).
L’étude des langues anciennes en Classe Préparatoire se veut transverse et porteuse de sens grâce à la compréhension du monde d’aujourd’hui qu’elle permet à travers la diversité et la richesse de ses auteurs et de ses courants de pensée. A l’image de l’enseignement en Classe Préparatoire.
Valérie LOUBERT
Agrégée de Lettres Classiques.