ELEVES ACTUELS (2)

LYCEE OU ETUDIANTS


85 - Annouk Gourd 

Née en 2005. Est actuellement élève de 2nde et chanteuse au sein de la Maîtrise de la Perverie 

 

Depuis quand es-tu élève à la Perverie ?

Je suis à la Perverie depuis le CM1.

 

As-tu des frères et sœur qui y sont ou qui ont été élève ?

J'ai une sœur Jeanne en 5ème à la Perverie et un petit frère Irénée en CM1 à la Perverie

 

En quoi penses-tu que suivre ta scolarité à la Perverie va pouvoir t'aider dans la suite de ton parcours ? 

La Perverie et l’option CHAM m’ont apporté une confiance en moi que je n’avais pas en arrivant. Les professeurs et la classe CHAM dans laquelle j’étais étaient bienveillants. J’ai aussi appris à parler (chanter) en public, ce qui pourra m’aider pour mon futur métier.

 

As-tu une anecdote ou un moment que tu n'as pas oublié à partager avec nous ?

J'ai énormément aimé le voyage à Paris avec la Maîtrise de la Perverie en 4eme. Pouvoir chanter au Panthéon était vraiment un moment magique.

 

Enfin, quelle question en lien avec ton vécu à la Perverie aurais-tu aimé que nous te proposions ?

Pourquoi j'ai choisi la Perverie ?


86 - Juliette Collet 

Née en 2004. Est actuellement élève de 1ère et danseuse au sein de la section Danse et Etudes de la Perverie

 

Depuis quand es-tu élève à la Perverie ?

Actuellement en classe de 1ere, je suis arrivée à la Perverie en classe de CM2, en raison du déménagement de mes parents de la région parisienne vers Nantes. 

 

As-tu des frères et soeurs qui y sont aussi ou y ont été ? 

Mes deux grands frères ont aussi été élèves à la Perverie : Arthur de la 1ère à la Terminale, Nathan de la 3ème au bac 

 

En quoi penses-tu qu'avoir suivi une scolarité à la Perverie va pouvoir t’aider dans ta vie future (et d'étudiante d'abord) ?

Tout au long de mes années à la Perverie, l'ensemble de mes professeurs ont cherché à développer ma confiance en moi dans toutes les matières. J'ai aussi eu la chance de d'avoir plusieurs expériences internationales à la Perverie, que ce soit mes voyages et échanges ou ceux de mes frères. Ces expériences internationales me seront très utiles dans ma vie d'adulte et d'étudiante car j'aimerais beaucoup étudier à l'étranger. Pour quelques jours ou quelques semaines, entre les correspondants de mes frères et moi, on a accueilli une dizaine de jeunes de tous pays à la maison !

Enfin, l’avantage de la Perverie, est de ne pas se limiter aux matières scolaires, je pratique la danse de nombreuses heures par semaine. Cet investissement m'a permis d'expérimenter le fait que le travail et la persévérance permettent de faire beaucoup de progrès.

 

As-tu une anecdote, un moment que tu n'as pas oublié à partager avec nous ?

Parmi mes meilleurs souvenirs, je citerai le voyage à Naples avec ma classe de grec. 

Entre les pizzas inoubliables du père pizzaiolo et les plats typiques italiens de la mère, nous avons été bien accueillis !

 

Quels sont, selon toi, les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?

Dans mes idées de défis pour la Perverie, je citerai la mise en valeur des études de danse, le défi écologique mais aussi l'accueil d'enfants moins favorisés au sein de l'établissement. 


87 - Anna Ewels

Née en 2004. Est actuellement élève de Terminale 

 

Depuis quand es-tu élève à la Perverie ?

Je suis élève à la Perverie depuis la petite section, soit depuis mes trois ans. Mon passage au collège puis au lycée ont tous deux nécessité une longue réflexion, mais la Perverie s'est à chaque fois révélée être le meilleur établissement pour moi.

 

Selon-vous, qu’est-ce qui caractérise l'époque que nous vivons ? 

Comme membre de la génération Z, je pense que notre époque se caractérise par la naissance de nouveaux besoins, pour de nouvelles générations de ce nouveau monde. J'observe et participe à la création d'enjeux mondiaux inédits. Citons pour exemples l'accélération massive du progrès technique, la transition écologique, l'émancipation de groupes sociaux tels que la communauté LGBTQ + ou le mouvement Black Lives Matter.

 

En quoi pensez-vous qu'être à la Perverie va vous aider votre vie d'adulte ou dans votre vie étudiante ?

La Perverie m'a permis de développer mon autonomie et mon sens de l'engagement : j'ai pu fonder un club de débats, chanter à la Maîtrise au sein d'un groupe de musiciens passionnés, partir seule en échange en Autriche et au Canada, devenir représentante de notre groupe éco-lycée. Ce sont des expériences très formatrices, qui me serviront tout au long de ma vie.

 

Avez-vous une anecdote, un moment que vous n'avez pas oublié à partager avec nous ?

Lors du concert des 30 ans de la Maîtrise de la Perverie en 2018, nous devions porter des ballerines comme partie de notre tenue de concert. Or, ces chaussures sont assez douloureuses à porter... J'ai donc gardé mes baskets de ville jusqu'au dernier moment avant de monter sur scène.

Quand ce fut l’heure, grosse panique lorsque je me suis rappelée que je ne portais pas les bonnes chaussures ! J'ai retiré mes baskets à la « va-vite », et à ma grande surprise, je portais par chance, des chaussettes noires et finalement discrètes ce jour-là. Je suis donc montée sur scène, j’ai chanté la pièce, puis suis redescendue dans les coulisses avec le reste du chœur, le tout en chaussettes !

 

Quels sont, selon vous, les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?

La Perverie est chargée de transmettre aux enfants les valeurs et compétences nécessaires pour relever les nouveaux défis auxquels l'humanité est confrontée. Notre établissement doit former les Éco-citoyens de demain, des adultes responsables et respectueux de leurs prochains.


88 - Riwallon Anezo

Né en 2003. Est actuellement élève de Terminale et Interne

 

Depuis quand es-tu élève à la Perverie ?

Je suis élève à la Perverie depuis la seconde.

 

As-tu des frères et sœurs qui y sont aussi ou y ont été élèves ?

Non, je suis le seul de la famille.

 

Pourquoi as-tu choisi l’Internat ?

D’un point de vue logistique, j’habite à une quarantaine de kilomètres de Nantes et les transports sont presque inexistants et prennent tellement de temps qu’il m’a paru logique de vouloir venir à l’internat.

Aussi je voyais ça comme une expérience, je pourrais en parler plus tard si j’ai des enfants. En plus de ça, je pense maintenant avec le recul que ce choix va avec le fait de s’émanciper et de réussir à gagner en autonomie, ce qui est le cas.

 

En quoi penses-tu que suivre une scolarité à la Perverie va pouvoir t’aider dans la suite de ton parcours ?

Les langues, entre tous les voyages, le Cambridge, les étudiants étrangers, je pratique la langue anglaise chaque jour, je n’ai pas le temps de la perdre et c’est génial. Dans le monde d’aujourd’hui savoir s’exprimer en plusieurs langues devient primordial et surtout pour moi qui rêve d’habiter à l’étranger.

J’ai l’impression qu’à la Perverie plus qu’ailleurs les gens sont plus ouverts d’esprit, ouverts sur le monde et la découverte. Ce qui nous aide tous à nous accepter et à prendre confiance en nous, ce dont j’aurais besoin plus tard dans mon métier car c’est un monde de requins ou même pour les auditions que je veux passer pour rentrer au Théâtre National de Bretagne.

Je fais donc partie du groupe de théâtre ce qui m’aidera très clairement à atteindre mon objectif.

 

As-tu une anecdote, un moment que tu n’as pas oublié à partager avec nous ?

La fête des terminales, le bal de promo, je me souviens d’une amie qui était une des organisatrices, elle voulait me montrer sa robe, la salle... Le rêve ! Je pense, que tous les lycées devraient faire un bal de promo comme on en voit dans les films. Cela montre la réelle identité de l’établissement.

 

Quels sont, selon toi, les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?

Très bonne question à laquelle il m’est difficile de répondre ! Peut-être de faire perdurer les traditions de la Perverie à travers notre génération et ce n’est pas sans dire que la génération Z est révoltée contre certains codes de la société. Ce qui risque d’être compliqué mais restons optimistes

 

Enfin.... Quelle question, en lien avec ton vécu à la Perverie, aurais-tu.... aimé que nous te posions ?

Je pense qu’il m’aurait été intéressant de répondre à comment se fait ressentir la vie à l’internat et pouvoir comparer ça avec les générations antérieures.


89 - Erwan Cellerier

Né en 2003. Est actuellement élève de Terminale et inscrit en section aéronautique

 

Depuis quand es-tu élève à la Perverie ?

Cela fait maintenant un peu plus de deux ans que je suis élève à la Perverie. Et je suis cette année en classe de terminale option mathématiques et physique-chimie.

 

Selon-vous qu’est-ce qui caractérise l'époque que nous vivons ?

Nous sommes dans l’air du nouveau et de l’innovation. L’utilisation de nouvelles technologies et techniques, quel qu’en soit le domaine, est capitale. Le confinement est d’ailleurs un bon exemple qui a permis de prouver que la maîtrise de l’outil Internet était primordial. Au lycée en tout cas, je pense que nous avons pu prouver que nous en étions capables. 

Je pense aussi que cette époque est synonyme de bienveillance. En effet, nous avons bien compris en tant qu’élève que prendre soin de notre environnement, devenait crucial. Nous avons d’ailleurs pu montrer notre attachement à la cause du climat en organisant des conférences, en mettant en place des systèmes de recyclage un peu plus élaborés… D’autre part, nous avons pu aborder le sujet du réchauffement climatique, de la taxe carbone et les gaz à effet de serre mais durant nos cours cette fois-ci.

Ces deux sujets qui, selon moi, peuvent caractériser notre époque ont pu se mêler durant notre scolarité. Nous avons pu effectuer des expériences scientifiques avec un matériel performant afin de comprendre l’évolution de notre atmosphère.

 

En quoi pensez-vous qu'être à la Perverie va vous aider votre vie d’adulte ou dans votre vie étudiante ?

Grâce à la Perverie, nous avons la chance de recevoir un enseignement d’exception, opportunité dont beaucoup ne peuvent bénéficier. L’équipe éducative permet de nous préparer dans les meilleures conditions possibles pour le supérieur. De plus, grâce à la section aéronautique avec laquelle j’ai pu passer mon brevet de pilote, j’aurai un avantage sur mon CV que beaucoup n’auront pas. Et au-delà de ce diplôme, le fait de pouvoir prendre en charge un avion léger à 16 ans et aller se balader où l’on veut, reste une expérience hors du commun que m’a offert la Perverie.

 

Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié à partager avec nous ?

Je pense que cette « histoire » va être classique pour quelqu’un qui a fait la section aéronautique. Mais bon, il s’agit de la mienne et j’en suis fier.

C’était le 20 septembre 2020, il était prévu que j’aille voler afin d’améliorer mon pilotage avant d’obtenir mon brevet. Elèves et instructeurs, nous nous sommes retrouvés à la base de Frossay où sont parqués les avions et avons rejoint le hangar pour sortir nos appareils. Puis, nous avons effectué la visite « pré-vol » essentielle pour s’assurer de la bonne conformité de l’avion. Ensuite, le planning des vols a été établi par les instructeurs. Pour ma part je suis parti en premier pour un vol d’une quarantaine de minutes afin de travailler la maniabilité. Ce vol ne m’avait pas vraiment satisfait, car je pensais avoir commis plusieurs erreurs de pilotage. Ce qui a priori n’était pas l’avis de mon instructeur. Ce dernier m’a d’ailleurs proposé d’aller seul faire un vol au nord de l’aérodrome. Tout excité, j’ai sauté dans l’avion, l’ai démarré, puis face à la piste j’ai décollé. Ma demi-heure de « gloire » s’est déroulée à merveille. Je suis retourné vers la base et me suis présenté à la verticale de la piste pour me poser. Quand tout à coup, un avion bleu (« blue bird » pour les intimes) est venu se positionner derrière moi et m’a suivi durant toute la phase de pose. Une fois sur la terre ferme, j’ai entendu à la radio cette phrase qui restera gravée à jamais dans ma mémoire : « Écho Sierra d’Alpha X-ray (immatriculation des appareils), tu peux mettre la bouteille de champagne au frais ». Cette phrase était tout simplement synonyme de liberté. Ça y est, j’étais enfin breveté et libre de voler comme j’en avais envie. C’était la concrétisation d’années de travail et une somme de cours théoriques et de vols pratiques. 

C’est pour moi la meilleure histoire et le meilleur souvenir que j’ai pour l’instant à la Perverie.

 

Quels sont, selon vous, les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?

Je pense que la Perverie doit être capable de s’adapter aux nouvelles technologies afin de nous préparer au mieux au monde de demain. L’adaptation aux méthodes actuelles est le meilleur engagement qu’un établissement scolaire puisse offrir à ses élèves.

 

Enfin.... Quelle question, en lien avec votre vécu à la Perverie, auriez-vous aimé que nous vous posions ?

Je pense qu’il aurait été intéressant de nous questionner sur :

« pourquoi avons-nous choisi la Perverie comme établissement afin de nous préparer à notre vie d’adulte ? ».

Cette question pourrait d’ailleurs être en lien avec la question « En quoi avoir été à la Perverie vous a aidé pour votre vie d’adulte ? ». L’avant à la Perverie et l’après…


90 - Clémence Corda

Née en 2003. Est actuellement élève de Terminale 

 

Depuis quand es-tu élève à la Perverie ?

Je suis à la Perverie depuis la classe de CM2, j’ai avec ma terminale, entamé ma huitième année scolaire.

 

Selon-vous qu’est-ce qui caractérise l'époque que nous vivons ?

L’époque que nous vivons est selon moi avant tout caractérisée par la solidarité et l’entraide. Dans ce contexte anxiogène de la crise de la Covid 19, on a pu observer de nombreux élans de solidarité allant des citoyens jusqu’à l’ensemble du corps médical. Tout le monde semble en effet unir ses forces pour tenter de résister. 

Les catastrophes naturelles comme les incendies ravageurs en Australie ou aux États-Unis ainsi que l’explosion au Liban viennent également illustrer ces valeurs.

Cependant notre époque est également marquée par un certain sentiment d’insécurité. La violence dans les grandes villes est grandissante et les femmes se sentent de plus en plus en danger. La crise sanitaire accroît également l’anxiété dans la société. Enfin, s'ajoute à cela l’urgence écologique qui nous énonce clairement que nous fonçons droit dans le mur.

Notre époque est donc pour moi, marquée par une ambivalence de caractéristiques bonnes et moins bonnes.

 

En quoi pensez-vous qu'être à la Perverie va vous aider votre vie d’adulte ou dans votre vie étudiante ?

Mes années à la Perverie m’ont permis d’acquérir une certaine rigueur dans le travail. Je sais que cela me servira dans mes études, dans le monde du travail et en tant qu’adulte.

Durant mes années ici j’ai également rencontré des personnes sur qui je sais pouvoir compter pour un bon bout de temps encore. Partager sa scolarité permet de tisser des liens forts et d’avoir des souvenirs en commun.  

A la Perverie, nous avons la grande chance de pouvoir faire des échanges internationaux. Je suis moi-même partie trois fois à l’étranger : deux fois en Autriche pour la pratique de la langue allemande et une fois aux Etats-Unis. Ils ont encouragé mon ouverture d’esprit, mon altruisme et mon ouverture au monde. 

Le tutorat pour des collégiens que j'effectue depuis quelques années m’aide à avoir davantage de patience. La solidarité entre les élèves de toutes les générations, est bien mise en valeur ! 

 

Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié à partager avec nous ?

J’ai plusieurs souvenirs marquants : Mon premier spectacle de fin d’année en CM2 sous des trombes d’eau, le voyage Erasmus en Espagne en octobre 2019 durant mon année de première, et en terminale les fous rires en classe d’allemand (groupe avec lequel nous pratiquons cette langue depuis la sixième).

 

Quels sont, selon vous, les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?

Je pense que la Perverie devrait davantage prôner la solidarité et la cohésion entre élèves. Elle devrait également développer une vraie prise de conscience par les élèves sur le thème du harcèlement mais aussi sur celui du gâchis alimentaire. 

 

Enfin.... Quelle question, en lien avec votre vécu à la Perverie, auriez-vous aimé que nous vous posions ?

Si on pouvait remonter dans le temps, qu'auriez-vous aimer changer dans votre scolarité ? Personnellement, ça aurait été mon rapport aux bavardages. Je bavardais trop dans mes années collège.


91 - Julia Frison

Née en 2003. Est actuellement élève de Terminale et danseuse au sein du cycle Danse et Etudes de la Perverie

 

Depuis quand es-tu élève à la Perverie ?

Je suis à la Perverie depuis la 3ème.

 

Selon-vous qu’est-ce qui caractérise l'époque que nous vivons ?

Je pense que l’époque que nous vivons se caractérise par une évolution des mentalités et une ouverture d’esprit. Je fais en particulier référence à des sujets tels que le féminisme, l’égalité homme/femme, le racisme, la question des genres et des orientations sexuelles. Nous pouvons aussi parler des avancées technologiques ou encore des problèmes environnementaux. 

 

En quoi pensez-vous qu'être à la Perverie va vous aider votre vie d’adulte ou dans votre vie étudiante ?

L’établissement nous a habitués toutes ces années à une certaine forme de rigueur dans le travail qui nous aidera pour la suite. Il y a aussi un intérêt profond pour les langues et l’ouverture aux autres pays, à leurs cultures. J’ai eu la chance de partir en échange et je n’oublierai jamais cette expérience car elle m’a permis de renforcer mon niveau d’anglais mais surtout d’améliorer ma capacité d’adaptation, de vaincre ma timidité (je n’aurais jamais cru pouvoir m’exprimer en anglais devant toute une classe par exemple) et enfin de développer mon autonomie. En classe, les professeurs nous amènent à avoir davantage confiance en nous et accentuent aussi le travail de la prise de parole. Ce qui est, je pense, très important pour notre futur.

 

Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié à partager avec nous ?

Je n’ai pas d’anecdotes précises mais je pense que je me souviendrai toute ma vie de certains moments comme les répétitions de spectacle de danse ou encore des projets que nous avons menés en classe. En effet, en seconde nous avons dû, tout au long de l’année, préparer un évènement qui s’appelait « Musicall’s Perverie ». C’était très enrichissant car nous avons dû apprendre à nous organiser et effectuer des tâches comme chercher des sponsors, ce qui est très professionnalisant. Ces instants ont renforcé les liens entre les élèves et ont généré une forme de cohésion. 

 

Quels sont, selon vous, les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?

La Perverie peut continuer d’agir pour l’écologie. Ensuite, je pense qu’il serait enrichissant d’organiser des rencontres inter-niveaux sur le temps extra-scolaire. En effet, en danse-études, nous avons des cours avec des plus jeunes et des plus âgés et j’ai pu constater que tout le monde s’apporte quelque chose l’un à l’autre. Je trouve ces échanges très intéressants. Ils permettent de nous ouvrir aux autres, de nous débarrasser de préjugés sur les différences d’âges et parler avec des plus âgés peut nous rendre plus mature.

 

Enfin.... Quelle question, en lien avec votre vécu à la Perverie, auriez-vous aimé que nous vous posions ?

J’aurais trouvé intéressant de savoir comment les élèves ont eu envie de venir à la Perverie. Je sais que certains sont attirés par les échanges, d’autres par les activités comme la Maîtrise, le hockey, la danse ou encore la section aéronautique. 


92 - Valentine Grimaud

Née en 2003. Est actuellement élève de Terminale 

 

Depuis quand es-tu élève à la Perverie ?

Je suis élève à la Perverie depuis 2006, date de ma rentrée en petite section. Cela va donc faire près de 15 ans que j'étudie ici.

 

Selon-vous qu’est-ce qui caractérise l'époque que nous vivons ?

C’est assurément l'entraide. Nous sommes obligés de tous consentir des efforts afin de traverser au mieux cette période académique. Cela passe par le respect des règles mais aussi par la motivation qui doit nous habiter en permanence. Même si cette période est synonyme de difficultés, elle nous apprend cependant beaucoup sur nous-mêmes et sur nos capacités à surmonter cette épreuve.

 

En quoi pensez-vous qu'être à la Perverie va vous aider votre vie d’adulte ou dans votre vie étudiante ?

Etudier à la Perverie m'a appris la rigueur, l'organisation, l'autonomie, la solidarité, le partage… Autant de valeurs qui vont me servir dans ma vie d'adulte ou d'étudiante.

 

Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié à partager avec nous ?

Dans les filles de ma famille je suis la 4ème génération à étudier à la Perverie. Cela a commencé avec mon arrière-grand-mère *.

 

Quels sont, selon vous, les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?

Selon moi, il faudrait mettre l'accent sur le sentiment d'appartenance à l'établissement, pour une solide cohésion entre élèves, même si des progrès sont faits de ce côté-là, notamment grâce au tutorat ou au groupe Moebius.

 

*Précisions : Yvonne Benoist (née Brétignière) est effectivement l’arrière-grand-mère maternelle de Valentine. Cette dernière a eu notamment quatre filles (les grands-tantes de Valentine donc) et toutes sont allées à la Perverie. 

Il y avait Florence, scolarisée de la maternelle jusqu’au bac. Elle a connu l'uniforme jusqu'en seconde ! Une fois devenue mère, elle a pu envoyer ses trois fils à la Perverie, devenue mixte en 1978, dont Pierre qui y étudia du primaire jusqu'au bac. 

Avant elle il y avait eu, Béatrice. Comme sa sœur elle a scolarisé ses trois filles à la Perverie, dont Sophie qui a répondu au questionnaire du Centenaire et dont le fils, Stanislas, est entré en sixième cette année. 

Cécile avait précédé Béatrice. Et comme elle, elle est restée fidèle à la Perverie, y scolarisant ses quatre fils. Ses quatre petites-filles ont ensuite pris la relève.  

L’ainée des sœurs était Dominique, élève également de la Perverie. Ses enfants ne l’ont pas été mais son petit-fils François vient de rentrer en sixième cette année. 

Mais revenons à Valentine. Son grand-père étant un garçon il n’a pas été scolarisé à la Perverie, l’école n’étant pas mixte à son époque. Par contre, une fois père, il y a envoyé son fils et ses filles, dont Sidonie, la maman de Valentine qui est également une des invitées de cette collecte de témoignages. 

Un grand merci pour la confiance que cette grande famille accorde à la Perverie ! Cela méritait bien quelques explications complémentaires.  


93 - Jules His

Né en 2003. Est actuellement élève de Terminale 

 

Depuis quand es-tu élève à la Perverie ?

Je suis arrivé à la Perverie au Collège en Sixième.

 

Selon-vous qu’est-ce qui caractérise l'époque que nous vivons ?

Je pense que la jeunesse s'émancipe, qu'elle a envie de parler, de s'exprimer sur des sujets quotidiens. Cependant, cette posture a des effets néfastes car nous devons presque avoir un avis sur tout si on veut "rentrer dans le moule" et paraître intéressant. 

Le sentiment de crainte caractérise également cette époque car on a (j'ai) presque l'impression que le monde va s'écrouler du jour au lendemain soit à cause d'une crise sanitaire, soit à cause d'une crise climatique. Mais je pense que nous vivons une époque très positive aussi. Les hommes se battent pour changer l’ordre des choses et cela commence avec la jeunesse comme je l'ai dit.

 

En quoi pensez-vous qu'être à la Perverie va vous aider votre vie d’adulte ou dans votre vie étudiante ?

À la Perverie, j'ai mesuré la proximité que je pouvais avoir avec des personnes plus âgées ou supérieures en "hiérarchie" tout en restant respectueux. J'ai appris à savoir apprécier les gens en général, à aller vers eux pour mieux les connaître. Je pense que la dimension internationale développée à la Perverie, m'aidera toujours à avoir un regard neuf et ouvert sur le monde par rapport à une situation, un événement.

 

Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié à partager avec nous ?

J'en ai vraiment beaucoup sur ma scolarité à la Perverie. Un de mes moments préférés est, en fin de 3ème lorsque nous avons tous été appelés un par un pour être félicités par l'équipe pédagogique. Les rentrées sont aussi de grands moments. Les fêtes de terminale avec les chorégraphies, vues avec les yeux rêveurs d'un collégien sont également des moments que je n'oublierai pas.

 

Quels sont, selon vous, les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?

Je pense qu'on peut améliorer la vie du lycée, organiser plus de moments pour nous rassembler. On pourrait peut-être s'ancrer encore plus dans le Sacré Cœur et ses valeurs.

 

Enfin.... Quelle question, en lien avec votre vécu à la Perverie, auriez-vous aimé que nous vous posions ?

Quelle est la personne qui a marqué votre scolarité à la Perverie ? Je pense qu'on a tous une personne "totem" qui représente notre scolarité. 


94 - Adélie Marmin

Née en 2003. Est actuellement élève de Terminale et chanteuse au sein de la Maîtrise de la Perverie 

 

Depuis quand es-tu élève à la Perverie ?

Je suis élève à la Perverie depuis la seconde.

 

Selon-vous qu’est-ce qui caractérise l'époque que nous vivons ?

Ce qui caractérise l’époque que nous vivons est le développement du numérique. Il s’est imposé partout que ce soit à la maison ou à la Perverie et cela est bien pratique pour effectuer différents travaux.

 

En quoi pensez-vous qu'être à la Perverie va vous aider votre vie d’adulte ou dans votre vie étudiante ?

La Perverie est un très bon lycée dans lequel j’ai appris et découvert de nombreuses choses. Faisant partie de la Maîtrise j’ai pu apprendre à bien contrôler ma voix et à m’améliorer en chant. J’ai également pu découvrir des chants d’un autre registre que je ne connaissais peu ce qui m’a paru très enrichissant sur un plan culturel.

 

Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié à partager avec nous ?

Un moment que je n’oublierai pas est probablement le concert que nous avons fait au Zénith de Nantes avec la Maîtrise où nous avons chanté la bande-son du film « Le Seigneur des Anneaux » accompagnés d’un orchestre. Ce fut un moment incroyable et mémorable car nous avons pu chanter devant beaucoup de personnes.

J’ajouterai également le voyage au Japon que j’ai pu faire avec la classe de Japonais. J’ai pu y découvrir une nouvelle culture, très différente de la nôtre.

 

Quels sont, selon vous, les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?

Le nouveau défi que la Perverie doit relever est celui d’organiser davantage d’espace aux élèves pour leur permettre de déjeuner avec confort.

 

Enfin.... Quelle question, en lien avec votre vécu à la Perverie, auriez-vous aimé que nous vous posions ?

Qu’est-ce qui me plaît le plus à la Perverie ?


95 - Baptiste Moisan

Né en 2003. Est actuellement élève de Terminale et hockeyeur

 

Depuis quand es-tu élève à la Perverie ?

J’ai toujours été à la Perverie. Je suis en effet élève au sein de cet établissement depuis mes 3 ans et la petite section, ce qui me fait bientôt 15 années passées dans ces murs.

 

Selon-vous qu’est-ce qui caractérise l'époque que nous vivons ?

L’époque que nous vivons se caractérise par l’évolution rapide et ininterrompue de notre société. Chaque mois, une nouvelle mode apparaît autant vestimentaire que de thématiques diverses sur les réseaux sociaux. Les avancées scientifiques aussi se multiplient et s’accélèrent à grande vitesse, si bien que bientôt le monde n’aura plus de secret pour nous. Ces changements présentent des avantages et des défauts mais, selon moi le principal défi de notre siècle est de continuer d’avancer vers le progrès en gardant les pieds sur terre. Il convient de se rappeler que nos actes ont des conséquences et que notre planète et ses ressources ne sont pas éternelles sauf à adopter les bons comportements.

 

En quoi pensez-vous qu'être à la Perverie va vous aider votre vie d’adulte ou dans votre vie étudiante ?

Tous les établissements scolaires ont pour but de préparer les élèves à la vie professionnelle. Cependant tous ne le font pas de la même manière et avec la même efficacité. La Perverie promeut des valeurs primordiales de travail et de respect dès le plus jeune âge. Ces valeurs permettent une réussite autant professionnelle que personnelle pour les futurs étudiants. L’importance du bien-être de chaque élève est appréciable à la Perverie. La tolérance est donc selon moi l’idée fondatrice de l’école, elle permet une réelle adaptation à notre avenir proche, donc, à nos prochaines études supérieures.

 

Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié à partager avec nous ?

Mes meilleurs souvenirs de la Perverie bien qu’ils remontent un peu, sont les tournois des écoles et le voyage au ski en 5ème. En tant qu’hockeyeur j’ai toujours attendu le tournoi des écoles toute l’année. Ce moment de compétition s’est toujours déroulé dans un esprit bon enfant et a permis aux enfants d’une classe de se rapprocher et de se défouler, ce qui est très important à l’âge du primaire. Le voyage au ski a eu lieu en 5ème. Grâce à lui je me suis fait de nombreux amis et j’ai même pu découvrir les professeurs en dehors des cours et ainsi mieux les connaître.

 

Quels sont, selon vous, les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?

La Perverie est une structure très ancienne qui a su garder ses idées fondatrices tout en s’adaptant aux innombrables avancées des dernières décennies. Son principal défi selon moi, est de continuer à s’adapter sans oublier ses origines et ses fondateurs qui lui ont permis d’être ce qu’elle est aujourd’hui. Il convient de continuer à transmettre le message que Sainte Madeleine-Sophie Barat voulait diffuser à l’époque sans changer son sens mais en modifiant sa manière d’être transmise à travers les nouvelles technologies par exemple.

 

Enfin.... Quelle question, en lien avec votre vécu à la Perverie, auriez-vous aimé que nous vous posions ?

Que procurent les activités extra scolaires proposées à la Perverie (hockey, danse, chorale) ? 


96 - Romano Morisson

Né en 2003. Est actuellement élève de Terminale et inscrit en section aéronautique

 

Depuis quand es-tu élève à la Perverie ?

Je suis actuellement en terminale avec comme spécialité Mathématiques, Physique-Chimie, et comme options, Mathématiques Expertes et surtout Aéronautique.

 

Selon-vous qu’est-ce qui caractérise l'époque que nous vivons ?

Pour moi la Perverie se caractérise par de nombreux projets internationaux, tels Erasmus + ou encore les très nombreux échanges réalisés et réalisables. Mais ce n’est pas tout ! De nombreuses initiatives tant sociales qu’environnementales voient le jour. En effet, l’an dernier est né le groupe Moebius et le renouveau du groupe Éco-Perverie. Malgré la crise, chacun a su rester soudé et de plus en plus d’outils tels que le tutorat Lycée-Collège voient le jour. 

À première vue on croirait avoir fait le tour de ce qui caractérise la Perverie. Pourtant, près des laboratoires, se cache une porte qui s’ouvre vers un tout autre monde : les cieux. La Perverie et plus particulièrement la section aéronautique, m’ont donné mes ailes et m’ont permis de m’envoler de mon propre chef. Pour moi la Perverie c’est avant tout mon envol vers une liberté certaine parmi les nuées.

 

En quoi pensez-vous qu'être à la Perverie va vous aider votre vie d’adulte ou dans votre vie étudiante ?

Comme je le disais la Perverie m’a permis de m’envoler. Mais elle m’a surtout ouvert des portes vers de nouveaux horizons. Cela m’a permis de me dire que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour faire de mon plaisir de piloter, un métier. Au-delà, certaines personnes me permettent de près ou de loin de mettre un pied dans le monde très fermé de l’aérospatiale et peut-être, un jour de réaliser mon rêve le plus cher : flotter, dans le vide de l’espace. Mais revenons sur Terre ! Les nombreux encadrants scolaires, toutes les personnes de la section aéronautique, me donnent de très nombreuses pistes pour l’histoire que je vais tenter d’écrire en rentrant, l’an prochain, dans le supérieur. 

 

Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié à partager avec nous ?

C’était le 24 mai 2020, un jour comme un autre. Pourtant, pour moi c’était LE jour. Cette date restera à jamais ancrée dans ma mémoire :

Alors que j’étais installé dans mon avion, un peu de temps me fut nécessaire pour sortir de ma solitude. Je me mis à appuyer sur certains boutons, actionner quelques leviers et tout s’est subitement ébranlé. Les pales devant moi apparaissaient et disparaissaient au rythme de secousses fantastiques, pour finalement disparaître dans une symphonie métallique.

Quelques tours de plus et déjà, je roulais, secoué par les bosses puis je parvins à mon point de salut. Mon cœur allait rompre, je ne pouvais pas tenir un instant de plus, cloué au sol. Une fois sur la piste de décollage, je ressentis une impression qui m’était jusqu’alors inconnue : de la joie, de l’euphorie et aussi, de la terreur. Aucun mot n’était assez fort, assez profond pour seulement tenter d’effleurer ce sentiment indescriptible. Enfin, dans un geste simple et si compliqué à la fois, j’abattis le petit levier, sésame vers l’autre monde, libérant ainsi toute la puissance de l’aéronef.

Tout était source de bruits intenses. Les vibrations, les tremblements m’entouraient à l’image d’une escorte. Le sol se mit à défiler de plus en plus vite ; chaque petite bosse, sur ce bitume de la couleur des abysses, semblait une montagne. Soudain, je perdis l’horizon de vue, puis ce fut au tour du sol de me libérer. J’étais désormais bloqué, blotti au fond de mon siège. Il me fallut encore quelques instants pour réaliser que je m’étais arraché du sol, de mon existence terrestre, tel le forçat qui rompt ses chaînes. 100 mètres plus loin, le moteur hurlait toujours. Et à cet instant, j’eus l’audace de baisser la tête, de laisser mes yeux, voir le monde, le voir d’en haut et de réaliser que j’étais celui qui m’y avait mené. Ce n’était plus de la fascination. Le temps était un souvenir, la Terre avait cessé de tourner, tout ne reposait que dans la lecture de ces précieux mètres.

Voici comment j’ai vécu mon premier décollage solo. Le seul qui restera jusqu’à ma mort et au-delà. (Il s’agit en fait d’un extrait d’un texte que j’ai écrit l’an dernier dans le cadre du prix Dominique Mereuze, une sorte de concours pour des prestations relatant une expérience aéronautique)

 

Quels sont, selon vous, les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?

Jusqu’à maintenant je n’ai pas noté de problème, de défis majeurs que la Perverie devrait relever. Si ce n’est l’anglais. En effet, aujourd’hui cette langue prend de plus en plus de place dans la vie professionnelle, notamment pour piloter. Alors même si cela dépend plus de l’Éducation nationale, je pense qu’il faudrait mettre tout en œuvre pour augmenter le nombre d’heures, au moins pour ceux qui veulent, comme moi, passer le Cambridge. Mais rassurez-vous, ou non d’ailleurs, le problème des langues n’est pas un problème de la Perverie mais de la mentalité française !


97 - Kelan Lemire

Né en 2002. Est actuellement élève de Terminale et inscrit en section aéronautique

 

Depuis quand es-tu élève à la Perverie ?

Je suis à la Perverie depuis toujours et aujourd’hui en Terminale spé maths et physique.   

 

Selon-vous qu’est-ce qui caractérise l'époque que nous vivons ?

Actuellement, il existe une multitude d'outils pour nous orienter vers notre avenir. Mais si on n’observe que l'intérieur des murs de la Perverie, je dirais que ce qui caractérise notre époque, c'est l'ambiance globale, entre tous les élèves avec une bienveillance basée sur l'entraide. Il y a une multitude d'activités en lien avec cette école, différents sports mais surtout pour ma part, la section aéronautique, deuxième critère de ma venue ici avec l'ambiance de travail et l’esprit qui règne au lycée.

 

En quoi pensez-vous qu'être à la Perverie va vous aider dans votre vie d’adulte ou dans votre vie étudiante ?

Être à la Perverie m'aide à construire mon avenir, c'est certain. D’abord le lycée nous arme pour faire face au monde du travail. De nombreuses conférences sur les métiers, des salons jalonnent notre parcours et de nombreuses actions nous aident à rédiger nos lettres de motivation et CV. Mais ce qui me plait beaucoup, ce sont les entretiens fictifs, organisés chaque année. Ils nous préparent à ce futur puisque nous y recevons les conseils de parents d'élèves qui prennent le temps de nous écouter.

Ensuite, il y a la section Aéro et Europilote, école de pilotage affiliée à la Perverie. Grâce à elle, j’ai pu suivre un cursus d'apprentissage de l'aéronautique. Et petit à petit, je me suis rapproché de mon rêve, celui d’obtenir mon brevet de pilote sur avion ultraléger. Cette formation assez exceptionnelle et performante, permet en effet d'acquérir des compétences jugées excellentes dans d'autres structures. C'est une formation qui donne les bases et je l'espère, les ailes pour tout futur pilote, comme moi. J'ai également passé un BIA, reconnu partout dans le monde de l'Aéro comme preuve d'intérêt porté au domaine. J'ai pu effectuer en seconde, un stage au sein de l'aviation Civile de Nantes, et aller d'une tour de contrôle aux trains d'atterrissage des cargos, ça n'est pas rien ! Cependant, le point le plus important reste mon engagement comme réserviste dans l'armée de l'air. Il s’agit d’une expérience formatrice et déterminante pour la suite, qui n'aurait pas été possible pour moi sans la Perverie et la section Aéro.

 

Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié à partager avec nous ?

Oui ! Il s’agit de la première fois où j'ai participé aux portes ouvertes de la section Aéro. Avec mon ami, nous y avons accueilli des parents d'élèves intrigués et les futurs pilotes. C'était fantastique. Cette expérience permet en outre de se sentir plus à l'aise à l'oral. Quoi de mieux en effet que de partager sa grande passion avec des dizaines d’intéressés ? J'ai également apprécié l'accueil des sixièmes avec le groupe Moebius dont je fais partie. Ils savent désormais qu’on peut les aider s'ils rencontrent des problèmes. C'est un peu comme l'armée : on fait passer les autres, avant, et c'est ça le plus magnifique ici.

 

Quels sont, selon vous, les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?

La Perverie doit préparer au mieux ses élèves à ce qui les attend dans le monde du travail. Je pense qu'il faut augmenter les heures d'anglais, en particulier pour ceux qui souhaitent passer une certification Cambridge B2 comme cela se fait ici. Autrement, la Perverie est plutôt au point !

 

Enfin… Quelle question, en lien avec votre vécu à la Perverie, auriez-vous aimé que nous vous posions ?

Quelle question poser ? Vais-je m'investir encore pour cette école dans un futur plus ou moins proche ? Bien sûr que oui ! Si je réalise mon rêve et que je deviens pilote, je pourrai devenir à mon tour, instructeur de vol à la Perverie. Je pourrai aider les plus jeunes à trouver leurs ailes, les former, les guider, intervenir en classe ! Je commence par des portes ouvertes, et je finirai, je l'espère, comme ça. Eh oui il faut voir loin, mais ce projet et cette école me reverront, moi et mes compères fous du manche.


98 - Domitille Loubert

Née en 2003. Est actuellement étudiante en CPGE1 et Interne

 

Depuis quand es-tu élève à la Perverie ?

J’ai été élève à la Perverie de mon CM2 à la fin de ma troisième et je suis de nouveau élève en cette année 2020- 2021 en première année de classes préparatoires littéraires. 

 

As-tu des frères et sœur qui y sont aussi ou qui y ont été élèves ?

Ma petite sœur est à la Perverie depuis le primaire et y est actuellement en troisième. Ma grande sœur y a également suivi sa scolarité de la sixième à la première. 

 

Pourquoi as-tu choisi l’internat ?

J’ai rejoint l’internat cette année car le rythme exigeant et soutenu de la prépa ne me permettait pas de faire le trajet matins et soirs, de plus j’ai été interne tout mon lycée, c’est donc dans la continuité de ces années que j’ai fait ce choix.

 

En quoi penses-tu que suivre ces études littéraires à la Perverie vont pouvoir t’aider dans ton futur parcours professionnel ?

Je pense que la prépa de la Perverie met beaucoup en œuvre pour assurer un cadre exigeant mais extrêmement bienveillant pour ses étudiants, ce qui leur permet d’avoir un rapport sain avec la filière qu’ils ont choisie et la charge de travail qu’elle requiert. Bien que ma position ne soit pas tout à fait objective, mon expérience en tant qu’étudiante l’est puisque je suis confrontée aux mêmes difficultés et aux mêmes défis que les personnes qui m’entourent. Je peux donc dire que j’ai déjà grandi lors de ces quelques semaines en prépa, au contact d’enseignants passionnés et attentifs. Cette expérience ne peut être qu’enrichissante pour mon futur parcours professionnel. L’option Histoire de l’Art que je suis et qui est peu proposée dans les prépas est également très intéressante pour mon orientation.

 

As-tu une anecdote, un moment que tu n’as pas oublié à partager avec nous ?

Ayant suivi l’option danse, puis l’option chant en classe CHAM, je ne me souviens pas d’un moment exact, mais de beaucoup de complicité avec les personnes qui m’entouraient, de moments forts, particulièrement au chœur, qui demandait beaucoup de cohésion et de partage.

 

Quels sont, selon toi, les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?

Je pense qu’en tant qu’établissement catholique, la Perverie a un vrai rôle à jouer dans l’éducation à la religion, puisque ce sujet semble devenir central dans notre société et beaucoup de conflits et d’incompréhension y sont liés.


99 - Rose Bonamy 

Née en 2001. Est actuellement étudiante au sein de la CPGE 1

 

Depuis quand êtes-vous élève (ou étudiant) à la Perverie ?

Cela fait huit ans (de la sixième à l’hypokhâgne pour l’instant).

 

En quoi pensez-vous qu'avoir suivi ces études littéraires à la Perverie va vous aider dans votre futur parcours professionnel ? 

L’enseignement en prépa littéraire est un enseignement riche et formateur. J’ai l’intention de continuer mes études dans le domaine de l’histoire de l’art et je pense qu’avoir eu l’occasion de profiter d’un tel enseignement me permettra de développer à la fois une méthode de travail efficace et un intérêt pour d’autres matières, d’autres sujets que le seul vers lequel je compte me tourner plus tard. 

Cela permet aussi de créer des discussions, des débats à propos de nombreux sujets avec les autres élèves et nos professeurs, ce qui est aussi très enrichissant. 

 

Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié à partager avec nous ?

Au collège et au lycée, j’ai fait partie de la Maitrise de la Perverie, qui m’a donné l’occasion de vivre de nombreuses expériences qui, pour certaines, resteront des moments importants de ma vie. J’ai ainsi eu l’occasion de participer à des concerts dans des grandes salles de Nantes (Paul Fort, la Cité des Congrès, l’auditorium du Conservatoire et le Zénith plus récemment), mais aussi de voyager à l’étranger, et notamment à Sarrebruck il y a 5 ans pour l’anniversaire du jumelage entre cette ville et Nantes. 

Je suis aussi actuellement élève au Conservatoire de Nantes et je compte poursuivre dans le domaine musical, peut être aussi professionnellement. De ce fait, mon expérience et mon apprentissage à la Maitrise grâce à la présence des classes CHAM a aussi été une étape importante de ma scolarité à la Perverie.

 

Quels sont, selon vous, les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?

Je pense que ce qui fait la richesse de cet établissement est le nombre de possibilités et d’opportunités important qu’il propose. C’est aussi grâce à cela que j’ai pu partir deux mois en échange avec le Sacré Cœur de New York en seconde. 

Je pense qu’il est donc important de mettre en avant ces nombreuses opportunités que sont les échanges, les classes CHAM (de danse, de hockey ou de musique) mais aussi les nombreuses langues proposées à l’étude, dont le grec et le latin, et les autres options comme le théâtre et l’aéronautique car ce sont elles qui permettent de développer la richesse de la Perverie. 


100 - Maxence Brin

Né en 2000. Est actuellement étudiant au sein de la CPGE 2

 

Depuis quand êtes-vous étudiant à la Perverie ?

Depuis désormais trois ans, je suis arrivé en hypokhâgne (en CPGE1) à la Perverie durant l’année scolaire 2018-2019.

 

Selon vous qu’est-ce qui caractérise l’époque que nous vivons ?

A quelle échelle considérer la question ? Dans un temps plus restreint, il est indéniable que nous vivons dans une époque de crise sanitaire et, conséquemment, économique. Si la situation reste très sérieuse à considérer, je regrette le catastrophisme des médias actuels qui se font de l’argent sur le dos des plus craintifs qui ont tendance à « psychoter » à la moindre toux qu’ils entendent. Mais bon, ne faut-il pas en arriver jusque-là pour que les gens se responsabilisent un peu ?

Considérant désormais le XXIe siècle, je dirai que nous sommes dans une époque de la déconstruction et du libertarisme (qui parfois frôle le nihilisme). Je m’explique : notre époque a quelque chose de beau en ceci qu’elle revendique une certaine liberté, que les inégalités s’affichent (gilets jaunes) de plus en plus dans le but d’être résolues, de même pour les inégalités raciales (le mouvement #Blacklivesmatter… ).

Néanmoins, la thérapeutique appliquée n’est pas la bonne : je pense que délabrer la statue de Colbert n’est pas une solution malgré sa symbolique forte, je pense qu’il ne faut juste pas oublier l’histoire (ce que tend à faire notre génération) si l’on ne veut pas en reproduire les erreurs ; c’est le danger de la tabula rasa. Notre époque a tendance à accorder trop d’importance à l’émotion, et plus vraiment à la raison, au point qu’on se fiche même de la vérité et que tout fasse polémique à cause de l’exaspérant Politiquement Correct. C’est pourquoi le terme post-truth est apparu récemment dans le Concise Oxford Dictionary pour dénoncer les travers nihilistes de notre époque. Bref, nous aimons construire de nouvelles choses que l’on dit « modernes », mais il manque parfois de solides fondations à tout cela.

 

En quoi pensez-vous qu’avoir suivi ces études littéraires à la Perverie va vous aider dans votre futur parcours professionnel ?

Ces études littéraires m’aideront forcément dans la mesure où je veux être professeur d’anglais, et que le système CPGE est une façon laborieuse, mais efficace et à terme exaltante d’obtenir un certain capital culturel inhérent à la vocation professorale et également une compréhension des choses plus profonde et parfois mieux structurée. 

A titre personnel, ces études m’aideront à toujours avoir du discernement face aux futures fourberies qu’on finit toujours par rencontrer dans une vie.

 

Quels sont, selon vous, les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?

Au sujet de l’internat, la plupart des internes en CPGE sont majeurs tout comme les assistants de langues. L’internat est un sujet assez délicat, mais tout nouveau défi est parfois délicat à aborder. Selon moi, il serait bien que les internes CPGE majeurs puissent aussi profiter des mêmes droits que les assistants de langues, c’est-à-dire avoir un badge pour ouvrir la porte au-delà de 23 heures. Je suis externe cette année, mais j’ai été interne pendant deux ans et je trouvais cette façon de faire très infantilisante. Je trouve qu’il serait bien que les internes CPGE majeurs puissent bénéficier des mêmes avantages que les assistants de langues.

 

Quelle question, en lien avec votre vécu à la Perverie, auriez-vous aimé que nous vous posions ?

J’aurais aimé que vous me demandiez qu’est-ce qui fait que la CPGE littéraire (et toutes les autres confondues) est une formation d’élite. Je vous aurais répondu avec réalisme qu’elle est une formation d’élite en ceci qu’elle en demande beaucoup, qu’elle ne demande pas de recracher un cours, mais bien de se l’approprier pour le restituer de manière intelligible et surtout intelligente, en ceci aussi que nous préparons un concours dont les lauréats seront pour la plupart la future intelligentsia française, ce qui laisse supposer le niveau requis. Cette formation demande aussi des sacrifices si l’on veut se donner les moyens pour réussir et donc de choisir la table, le bureau et ses méninges plutôt que le verre, la piste et la griserie (bien sûr, plancher sur des textes littéraires peut être tout autant grisant !)

Tout du moins, la prépa de la Perverie est loin d’être tyrannique et machinale comme certaines le sont, elle est avant tout une prépa très humaine et, le plus surprenant, très humanisante qui rapproche les gens, car au final ils affrontent les mêmes difficultés. Cette prépa ne suit pas la politique du « diviser pour réussir », c’est davantage un « rassembler pour d’autant mieux réussir ».