61 - Jonas Fernandez
Né en 2000 il a intégré l’ENS Lyon Mathématiques en septembre dernier après deux années de classes préparatoires mathématiques, physique et sciences de l’ingénieur.
A quelle époque étiez-vous élève à la Perverie ?
J'ai été à la Perverie de 2011 à 2018.
Selon vous, qu’est-ce qui caractérisait cette époque ?
Mes années à la Perverie m'ont permis de faire des rencontres inoubliables et de forger des amitiés durables.
En quoi avoir été à la Perverie vous a aidé pour votre vie d’adulte ?
La Perverie m'a donné confiance en moi socialement, tout en gardant mon identité au sein d'un groupe, et m'a appris le sens de la hiérarchie.
Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié à partager avec nous ?
Les nombreux voyages effectués (Sidney, Vienne) m'ont marqué, car ce sont des opportunités que l'on ne retrouve pas partout. Non seulement, cela m’a permis d’améliorer ma pratique de la langue, mais cela m'a également ouvert sur d'autres cultures et mœurs. J'ai tant apprécié ces expériences que j'ai gardé contact avec beaucoup de monde.
Quels sont selon vous les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?
La Perverie pourrait améliorer l'interactivité des cours. Elle pourrait aussi augmenter la mixité sociale afin de favoriser une meilleure entente au sein des classes.
62 - Mathilde Maire
Je suis née en 2000 à Nantes. J’habite aujourd’hui à Angers, où je suis étudiante en dernière année au Centre National de Danse Contemporaine d’Angers. Je suis donc à quelques mois de recevoir mon DNSPD : le diplôme National Supérieur Professionnel du Danseur, ce qui me permettra de me lancer par la suite dans une carrière de danseuse – interprète.
A quelle époque étiez-vous élève à la Perverie ?
J’étais élève à la Perverie de 2012 à 2014, c’est-à-dire de ma sixième à ma quatrième. J’ai choisi cet établissement dans le but d'intégrer le parcours « Classe à horaires aménagés - Danse », qui permet de suivre un enseignement en danse de haut niveau tout en poursuivant sa scolarité habituelle.
Selon vous, qu’est-ce qui caractérisait cette époque ?
Cette époque a été pour moi très particulière et marquée par une véritable évolution artistique. J’ai eu la chance d’être accompagnée dans mon chemin aussi bien, en tant que jeune danseuse en formation, par mes professeurs de danse, qu’en tant qu’élève, par mes professeurs de collège et l’équipe d’encadrement, qui ont respecté et accompagné ce choix jusqu’au bout. Cette époque est donc pour moi caractérisée par la grande ouverture d’esprit des adultes, leur volonté d’aider les élèves à trouver leur voie, de les accompagner dans leur chemin propre et de les conseiller au mieux pour qu’ils puissent s’épanouir au quotidien. Comme j’ai été dans une classe à horaires aménagés pendant trois ans, j’ai eu la chance d’évoluer dans un environnement où la scolarité ne se limitait pas aux cours classiques, mais à un enseignement complet et quotidien en art, en sport, etc.
En quoi avoir été à la Perverie vous a aidée pour votre vie d’adulte ?
Je pense que La Perverie m’a aidée à prendre confiance en mon choix de parcours. J’y ai aussi appris qu’il est important de toujours s’impliquer au maximum dans ses projets, mais aussi de fournir un vrai travail dans tous les domaines, quels qu’ils soient. Au cours de ces années passées à la Perverie, j’ai compris un principe fondamental qui me guide dans ma vie quotidienne ainsi que pour le futur : l’importance de la complémentarité entre le parcours artistique et le parcours scolaire. C’est une chance d’avoir été poussée à ne jamais abandonner ni l’un ni l’autre, car aujourd’hui je me suis lancée dans une voie qui est ma passion, tout en maintenant beaucoup d’autres portes encore ouvertes. La Perverie m’a confortée dans ma décision de faire de la danse mon métier, je m’y suis confrontée à la rigueur et au travail que cela me demandera toute ma vie.
Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié, à partager avec nous ?
L’anecdote choisie illustre mes propos sur la complémentarité entre scolarité et danse que j’ai vécue dans cet établissement. J’en aurais beaucoup d’autres à raconter car les trois années passées à la Perverie ont été extrêmement riches en expériences et découvertes ! Lorsque nous étions en quatrième, Juliette Corda et Monsieur Thual ont décidé d’organiser des sorties spectacles, dans le but de nous faire découvrir de nouvelles pièces, de développer notre culture chorégraphique et d’attiser notre curiosité de jeunes spectateurs. Si cette expérience m’a marquée, c’est parce qu’elle a été très complète : se renseigner tout d’abord sur le spectacle que l’on va découvrir, apprendre à être un public attentif et qui se questionne, et puis surtout mettre en place un petit journal de critiques ! Grâce à cela, nous avons appris tous ensemble à développer un sens critique, à aller un peu plus loin que le simple « j’aime / j’aime pas », et cela, non pas dans un contexte très scolaire, mais plutôt dans une ambiance ludique et de partage. Quel plaisir de débattre tous ensemble, que ce soit avec ses camarades, ses professeurs…
Quels sont selon vous les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?
Pour moi, la Perverie doit continuer à relever le défi de pouvoir apporter à chaque élève l’accompagnement le plus personnalisé possible. Cela consiste à savoir écouter et encourager chaque parcours au mieux. Je dirai qu’un défi futur pourrait être d’élargir encore plus la palette des disciplines artistiques enseignées. Face à l’environnement actuel, sans cesse en évolution, on pourrait imaginer un besoin de s’ouvrir à des activités encore différentes (Théâtre ? Cirque ? Hip-hop ?).
Enfin... quelle question, en lien avec votre vécu à la Perverie, auriez-vous.... aimé que nous vous posions ?
Résume tes trois ans en trois mots, puis trois mots qui caractérisent ta vie actuelle.
63 - Baptiste Moulin
Je suis né en 2000. J'habite à Lisbonne où je suis étudiant en urbanisme.
A quelle époque étiez-vous élève à la Perverie ?
J’ai été élève de 2007 à 2018, du CE1 à la Terminale.
Selon-vous qu’est-ce qui caractérisait cette époque ?
Au début, le succès de la Maîtrise, avec des grands concerts comme « Saint Germain des Prés », puis l’ouverture avec les voyages en Angleterre en 5ème, à Paris en Seconde, et les échanges internationaux. À la fin, les travaux.
En quoi avoir été à la Perverie vous a aidé pour votre vie d’adulte ?
La Perverie propose des cours d’un bon niveau, surtout en langue, je m’en suis rendu compte quand je suis allé à la fac. Mon échange à Washington DC m’a ouvert sur le monde, mais c’est surtout l’accueil des étudiants étrangers qui a été enrichissant. On a pu créer des liens très forts entre Français qui effectuaient les échanges en même temps.
Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié à partager avec nous ?
J’ai passé une des meilleures semaines de ma vie à la fin de ma seconde quand nous (les lycéens qui étaient partis en échange) avons été « réquisitionnés » par Mme du Vignaux pour préparer un Summer camp à la Perverie. C’est là que j’ai rencontré mes meilleures amies.
Quels sont selon vous les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?
Bien que l’accompagnement des élèves par la vie scolaire et par les professeurs ait été exceptionnel, le règlement intérieur est trop strict et le personnel trop inflexible sur certaines transgressions qui objectivement ne sont pas graves. Un exemple concret : des filles se faisaient renvoyer chez elles parce qu’elles portaient des jeans à trous… Attention à ne pas étouffer les élèves. Aussi, l’éducation sexuelle est perfectible à la Perverie. Il faudrait intervenir à ce sujet au collège, en soulignant l’importance du consentement, de la confiance, de la protection, et aussi inclure tous les spectres possibles de la sexualité, pas seulement hétérosexuelle. Au collège, on se construit et je crois qu’un message de bienveillance/tolérance de la part d’adultes peut aider plus d’un élève en questionnement.
Enfin.... Quelle question, en lien avec votre vécu à la Perverie, auriez-vous.... aimé que nous vous posions ?
Qu’avez-vous apprécié à la Perverie ? Tout simplement.
64 - Salomé Rio
Je suis née en 2000. Je loge chez l’hébergeur (la mamie d’un élève de la Perverie !) dans le 16ème arrondissement. J’étudie à l’Institut Catholique de Paris les Sciences Économiques et Politiques. Je suis en L2, puisque je me suis réorientée en première année en quittant l’IESEG Lille. Et je ne regrette pas ce choix : mon parcours pluridisciplinaire et la vie à Paris sont passionnants. Je m’apprête à passer mes examens du S1 en songeant à mes projets d’avenir, orientés vers les médias et la culture. Je vais aussi profiter des fêtes pour retrouver mes chers amis du Lycée !
A quelle époque étiez-vous élève à la Perverie ?
J’étais élève à la Perverie depuis 2010 (en CM1) jusqu’au Bac en 2018.
Selon-vous qu’est-ce qui caractérisait cette époque ?
Une période de découvertes et en même temps les premiers amis, premières histoires. Des ouvertures avec le monde extérieur ; sorties culturelles, voyages de classe, échanges internationaux. Beaucoup d’émotions vécues avec mon groupe d’amis construit grâce à la Perverie.
En quoi avoir été à la Perverie vous a aidée pour votre vie d’adulte ?
Avoir été à la Perverie m’a apporté un bon bagage culturel grâce au contenu des cours (films, livres) et la rigueur. Et comment ne pas parler des échanges avec Madame du Vignaux ! C’est en études sup que j’ai réalisé ma chance d’avoir été élève ici.
Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié à partager avec nous ?
La période des échanges internationaux pendant l’année de seconde fut pour moi comme pour beaucoup de lycéens un souvenir fort : nous sommes partis avec 3 amis à Washington, tandis que d’autres partaient en Australie ou encore au Japon.
Quels sont selon vous les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?
Conjuguer religion catholique avec les thèmes d’égalité homme femme/éducation sexuelle est un enjeu que la Perverie ne peut négliger. Nous sommes dans une période où les jeunes prennent davantage la parole et je les encourage en ce sens.
Enfin.... Quelle question, en lien avec votre vécu à la Perverie, auriez-vous... aimé que nous vous posions ?
Comment remercier ceux qui nous ont instruits ? Je remercie un certain nombre de professeurs ; Mme Hourdin, M. Moix, M. Bordais, Mme Nicole, Mme Taylor, Mme Doutriaux, le couple Tusseau et bien d’autres qui ont marqué mon adolescence et réussi à nous passionner. J’aurais souhaité remercier M. Lecaplain pour sa bienveillance. Selon moi les professeurs de la Perverie nous ont apporté plus qu’un bon enseignement. J’en suis sortie éclairée et motivée.
65 - Ophéline Thédrez
Je suis née en 2000. J'habite à Nantes. Je suis étudiante en 3ème année d'école de commerce (Audencia)
A quelle époque étiez-vous élève à la Perverie ?
J'ai été élève à la Perverie de ma 6ème (2011-2012) à ma terminale (2017-2018).
Selon vous, qu’est-ce qui caractérisait cette époque ?
La bonne humeur, des élèves soudés et une école en évolution avec le début de la campagne de travaux, puis les « grands » travaux de 2018 !
En quoi avoir été à la Perverie vous a aidé pour votre vie d’adulte ?
De nombreuses rencontres et des amitiés qui restent ! Mon expérience à l'international, grâce à Mme du Vignaux, qui m’a permis de m'épanouir, de trouver un stage plus facilement, etc.
Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié, à partager avec nous ?
Toutes les fêtes des terminales ! Un vrai souvenir avec les professeurs sur le balcon ! La nôtre a eu lieu sur le terrain de rugby à cause des travaux... ce qui représentait un sacré changement.
Ou encore l'incendie de la tourelle ! Nous avons tous réalisé ce jour-là combien nous étions, inconsciemment, attachés à l'école, son histoire, ses bâtiments.
Quels sont selon vous les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?
La Perverie doit approfondir son expérience à l'international, car c’est une vraie valeur ajoutée.
Elle doit s’interroger sur la façon d’intégrer de manière plus adaptée et poussée les élèves dyslexiques par exemple (ou ayant d'autres difficultés).
Enfin, elle doit aussi se demander comment aider encore plus ses élèves à choisir leur avenir par le biais d'interventions de professionnels, de sorties, de "forums", etc. Il faudrait notamment pouvoir se poser la question de faire ou non le choix d’une filière professionnelle.
Enfin... quelle question, en lien avec votre vécu à la Perverie, auriez-vous.... aimé que nous vous posions ?
Quels professeurs vous ont marqué ? Pourquoi ?
66 - Marie-Gaëlle Drouet
Née en 2001 elle a intégré l’ENS Lyon en septembre dernier après ses deux années de classes préparatoires littéraires effectuées à la Perverie.
A quelle époque étiez-vous élève à la Perverie ?
J’ai été élève à la Perverie de 2018 à 2020, pendant mes deux années de classe prépa.
Selon vous, qu’est-ce qui caractérisait cette époque ?
Le rythme soutenu caractéristique de la prépa fait assurément de celle-ci une véritable école d’exigence, tout en allant de pair avec une atmosphère chaleureuse et bienveillante que j’ai pu trouver à la Perverie. A présent que j’entame des études d’anglais à l’ENS de Lyon, je retrouve cet esprit d’exigence et cette ouverture culturelle qui m’avaient bien plu en prépa.
En quoi avoir été à la Perverie vous a aidée pour votre vie d’adulte ?
Les deux années que j’ai passées à la Perverie m’ont apporté une formation intellectuelle solide ainsi que des méthodes de travail rigoureuses, me permettant ainsi de gagner en confiance et en autonomie. Elles ont conforté mon intérêt pour les langues vivantes, un domaine dans lequel j’ai choisi de me spécialiser, en éveillant plus particulièrement mon goût pour la littérature anglaise et espagnole. Cette expérience s’est donc révélée formatrice et enrichissante sur de nombreux plans. Je suis en ce sens très reconnaissante envers mes professeurs et nul doute que ces deux années resteront une étape marquante dans mon parcours.
Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié, à partager avec nous ?
Le voyage d’études que nous avons fait à Rome en hypokhâgne, organisé avec soin par nos professeurs, qui a été un moment très bénéfique.
67 - Agathe Drugeon
Je suis née en 2001, j’habite dans la commune de Treillières, mais je fais actuellement mes études en classe préparatoire à Saint-Cyr l’Ecole, dans les Yvelines, en Ile-de-France.
A quelle époque étiez-vous élève à la Perverie ?
J’ai été élève à la Perverie de la seconde à la terminale, de septembre 2016 à juin 2019.
Selon vous, qu’est-ce qui caractérisait cette époque ?
Les deux choses qui m’ont le plus marquée : l’évolution des élèves, qui se voulaient de plus en plus entreprenants et pleins de d’idées, et même si c’est moins palpitant, les travaux dans l’établissement, longs et bruyants !!
En quoi avoir été à la Perverie vous a aidé pour votre vie d’adulte ?
Pour moi, trois mots caractérisent ce que m’a apporté la Perverie : « honnête », « formateur » et « humain ».
Honnête, car la Perverie m’a donné une vision réaliste de mes possibilités d’orientation.
Formateur, car j’ai pu y acquérir de solides bases académiques qui m’ont permis d’intégrer, sans avoir de lacunes, une classe préparatoire au lycée militaire de Saint Cyr avec des camarades venant de prestigieux lycées parisiens.
Enfin, « humain », car j’y ai été frappée par la profonde attention portée aux relations humaines et à l’esprit d’entraide et de soutien, aussi bien entre camarades qu’avec l’équipe pédagogique.
Cette saine émulation à la Perverie m’a permis de développer de nombreux projets visant à faire bouger les choses, avec les jeunes et pour les jeunes.
Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié, à partager avec nous ?
Le voyage en Estonie en 2018 puis la venue des Estoniens en France.
Quels sont selon vous les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?
L’un des principaux enjeux serait pour moi de resserrer davantage les liens entre les élèves.
Enfin... quelle question, en lien avec votre vécu à la Perverie, auriez-vous.... aimé que nous vous posions ?
Quels sont les points particuliers qui font la singularité de la Perverie ? Pour ma part, je dirais les opportunités telles que les échanges internationaux, les options ou encore le concours de plaidoirie auquel j’ai eu la chance de participer.
68 - Shana Makelele
Je suis née en 2001. J'habite à Paris. Je suis étudiante en école de communication (EFAP)
A quelle époque étiez-vous élève à la Perverie ?
Je suis entrée à la Perverie en septembre 2005 (en grande section), et j’ai terminé ma scolarité aussi à la Perverie en 2019.
Selon vous, qu’est-ce qui caractérisait cette époque ?
Pour moi, cette époque caractérise mon évolution de petite fille à l’âge adulte. La Perverie a eu une grande place dans ma vie car toute mon éducation s’est construite dans cet établissement. J’ai grandi et expérimenté à la Perverie. J’ai aussi fait les plus belles rencontres de ma vie. Mes meilleures amies qui sont toujours à mes côtés aujourd’hui, je les ai connues pour la plupart en primaire.
Je me rends compte, maintenant que je suis en école supérieure, que la Perverie m’a donné un apprentissage d’excellence. En étant lycéenne, on ne se rend pas toujours compte car étudier n’est pas notre passion première, mais avec du recul je réalise que cette valeur du travail inculquée, me sert beaucoup aujourd’hui. Je dirais que ce qui caractérise cette époque à mes yeux, c’est la combinaison parfaite de mon éducation scolaire et mon éducation de la vie.
En quoi avoir été à la Perverie vous a aidée pour votre vie d’adulte ?
Comme j’ai pu le dire ci-dessus, je pense que la Perverie a su me préparer pour la suite de mes études. Je n’ai jamais eu de facilité à l’école, mais je me suis toujours forcée à travailler pour garder le niveau que la Perverie me demandait. C’était dur, mais aujourd’hui, je me rends compte qu’automatiquement je donnerai le meilleur de moi-même dans chaque tâche que je dois accomplir, dans mes études et mon futur travail.
Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié à partager avec nous ?
J’en ai tellement, c’est dur d’en choisir une seule ! Celle à laquelle je pense tout de suite ce serait la journée du tournoi de hockey que nous avions chaque année en primaire. C’était vraiment une journée que j’attendais. Premièrement parce que je n’avais pas école ce jour de la semaine ! Mais surtout c’était un moment de pur bonheur et de partage avec mes amis. J’adorais quand ma mère nous accompagnait. Le plus drôle, c’est que j’en ai reparlé avec elle récemment. J’avais ce souvenir que nous étions assez forts. Et bien ce n’était absolument pas le cas m’a-t- elle confié. Mais j’ai un tellement bon souvenir de rire et de partage que je ne me souviens même pas de nos défaites.
Quels sont selon vous les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?
Je n’ai pas de défi particulier, mais je pense que continuer à accompagner les élèves dans leur évolution d’enfant à adulte, réussir à les aider à assouvir leurs désirs durant leur scolarité et après, est une bonne idée à perpétuer et à développer davantage.
Enfin... Quelle question, en lien avec votre vécu à la Perverie, auriez-vous aimé que nous vous posions ?
Peut-être : Quel professeur à la Perverie vous a le plus inspirée ?
Je vous répondrais Mme Ceret, qui a été ma professeure d’anglais approfondie en première, d’Anglais et de littérature étrangère en langue étrangère en terminale.
Je suis passionnée par l’anglais depuis la 6ème, et avoir une professeure telle que Mme Ceret m’a encore donné plus envie d’approfondir cette langue. Elle nous a bien préparés pour nos examens, et en plus nous a accompagnés, écoutés, rassurés. Elle a réussi à allier travail et jeux, en gardant en vue nos examens. J’ai réellement adoré étudier avec elle. Je la remercie et j’envie tous les élèves qui auront la chance d’assister à ses cours.
69 - Capucine Rabouille
Je suis née en 2001. J’habite actuellement à Tallinn pour mon Erasmus que je réalise dans le cadre de ma troisième année d’étude de droit au Parcours Europe à la Faculté de Nantes.
A quelle époque étiez-vous élève à la Perverie ?
J’ai été à la Perverie du CE1 à la Terminale, de 2009 à 2018 donc pour presque dix ans.
Selon-vous qu’est-ce qui caractérisait cette époque ?
Je caractériserais cette époque à la Perverie comme influencée par la Maîtrise de la Perverie. C’était l’époque des grands concerts de Noël à l’église de St Félix. Mes dernières années à la Perverie ont aussi été rythmées par les travaux, et bien que nous n’ayons pas pu en profiter nous-mêmes, je vois bien qu’ils ont été réussis.
En quoi avoir été à la Perverie vous a aidée pour votre vie d’adulte ?
Je pense qu’avoir été à la Perverie m’a aidée dans ma vie d’adulte grâce aux nombreux voyages et projets que nous avons pu mener. Ils m’ont donné envie de toujours découvrir plus et d’investiguer et selon moi la curiosité est un atout à cultiver.
Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié à partager avec nous ?
Je dirais qu’un des supers moments que j’ai pu vivre à la Perverie est la préparation de la journée des Terminales. Les mois de mai-juin de ma terminale ont été très joyeux et j’en garde un souvenir très coloré et plein de sourires. Les danses des terminales sont tellement attendues quand on les a observées depuis si longtemps et c’est une super manière de se rendre compte de la cohésion qu’il y a eu dans les classes de terminale.
Quels sont selon vous les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?
Je pense que la Perverie doit maintenant essayer de rassembler ses élèves et de créer un sentiment « d’appartenance » ou de cohésion au sein des promos et entre les promos. Le BDL (je ne sais pas s’il existe toujours) était une bonne initiative qui a permis à travers les sweats du lycée. Je pense aussi qu’il faudrait permettre une plus grande intégration des élèves venant de pays étrangers.
70 - Flore Surpas
Je suis née en 2001, j’habite actuellement en région parisienne où je suis étudiante à HEC.
A quelle époque étiez-vous élève à la Perverie ?
J’ai été élève à La Perverie de 2010 à 2018.
Selon vous, qu’est-ce qui caractérisait cette époque ?
Un fort dynamisme et une grande ouverture culturelle, dont j’ai pu bénéficier au sein du cursus Danse-Étude. Une ouverture internationale très forte, avec la possibilité de rencontrer en France des étudiants étrangers, ce qui me laisse un merveilleux souvenir. Je garde aussi en mémoire l’ambiance chaleureuse et bienveillante dont nous bénéficiions en tant qu’élèves, de la part des professeurs et des surveillants.
En quoi avoir été à la Perverie vous a aidée pour votre vie d’adulte ?
Si je peux être considérée comme adulte, la Perverie m’a aidée à rester ouverte sur les personnes étrangères, à prendre confiance en moi et en mon entourage professionnel.
Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié, à partager avec nous ?
Mon dernier mois là-bas, où j’étais très occupée par l’organisation de la fin d’année de Terminale, le spectacle de danse et le bac. Plus particulièrement, dans l’enceinte de La Perverie, je me rappelle du jour des résultats du Bac, où j’ai vraiment ressenti la présence des professeurs qui nous entouraient et la joie qu’ils partageaient avec nous.
Quels sont selon vous les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?
La Perverie doit s’adapter au travail virtuel, en innovant pour les protocoles éducatifs. Elle doit aussi conserver l’ambiance qui fait son succès et qui rend nos souvenirs aussi forts.
Enfin... quelle question, en lien avec votre vécu à la Perverie, auriez-vous.... aimé que nous vous posions ?
J’aurais aimé que vous me demandiez quel était mon endroit préféré dans l’établissement (malgré les travaux).
71 - Louis Becet
Née en 2002 il suit actuellement une première année de classe préparatoire mathématiques, physique et sciences de l’ingénieur au lycée Clémence à Nantes.
A quelle époque étiez-vous élève à la Perverie ?
Je suis rentré en seconde en 2017 à la Perverie et en suis parti trois ans plus tard en 2020. Je fais donc partie de la promotion n’ayant pas "vraiment" passé le BAC, l’ayant eu au contrôle continu.
Selon vous qu’est-ce qui caractérisait cette époque ?
Je dois reconnaître qu'à première vue, je n'ai pas eu de réponse spontanée... mais après réflexion, je dirais que notre époque était caractérisée par un sentiment assez difficilement descriptible : celui d’être les derniers à suivre l’ancien programme, ce sentiment d’être la dernière génération à passer ce format de BAC, juste avant la réforme des lycées. Sentiment renforcé d’ailleurs avec la crise liée à la Covid-19.
En quoi avoir été à la Perverie vous a aidé dans votre vie d'adulte ?
Eh bien, n'étant légalement adulte que depuis seulement quelques mois, je n'aurai donc que très peu de recul. Cependant en suivant l'esprit de la question, avoir été à la Perverie m'aura permis d'ancrer définitivement en moi la passion aéronautique. J'ai en effet intégré cet établissement avec comme première motivation d'intégrer également la section aéronautique. J'ai d'ailleurs déposé mon dossier d'inscription en juin 2017... Vous imaginez donc bien quels étaient mes espoirs d'être pris à la vue de la liste d'attente ! Et le destin faisant bien les choses, je fus rappelé peu de temps après, le lycée m'annonçant qu'une place m'avait été réservée. Avoir été à la Perverie m'a donc permis de mêler étude "scolaire", et apprentissage de ce que j'espère, me servira dans ma vie professionnelle. Je souhaite en effet devenir pilote de ligne.
Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié à partager avec nous ?
Je n'ai pas de souvenir d'un moment précis à raconter. Je considère en quelque sorte que ces trois années de ma scolarité forment un souvenir à part entière. J'ai bien sûr quelques moments particuliers dont je me souviens plus que d'autres comme les deux voyages scolaires que j'ai eu la chance d'effectuer. L'un en seconde (sur le thème de l'aérospatiale, dans la région toulousaine, avec Kelan Lemire, un des autres élèves que vous avez sollicité, et très bon ami également) et le second en première (en Auvergne, sur les traces du passé volcanique de la région). Ces deux voyages sont la source de très nombreux bons souvenirs, tant scolaires que relationnels. J'ai également été marqué par les différentes étapes de mon cursus au sein de la section aéronautique, ce qui était fort gratifiant je dois le reconnaître.
Néanmoins, l'anecdote la plus marquante est sans aucun doute l'enseignement à distance pendant la période de confinement... En effet tous mes professeurs s'étaient mobilisés, malgré les contraintes liées à ce mode d'enseignement, et vers la fin de cette période, le côté humain s'est vraiment fait ressentir plus que tout. L'ambiance scolaire était largement mêlée à une ambiance chaleureuse, parfois même portée sur le rire et la bonne humeur ! Tout en conservant notre objectif de travail bien entendu. A ce titre, je serai plus qu'enthousiaste de venir au sein de l'établissement faire la promotion de ma filière, comme le firent des élèves l'année passée, afin de pouvoir revoir tant des anciens camarades que des anciens professeurs, avec qui j'ai gardé de très bonnes relations.
Quels sont selon vous les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?
Selon moi, je pense que l'un des défis majeurs auquel la Perverie sera confronté sera lié aux différents changements de notre époque. On remarquera que la génération actuelle de terminales sera la première à passer le nouveau BAC !... et que cela implique beaucoup de concentration et de capacité d'adaptation, tant pour les élèves que pour le corps enseignant.
De manière plus générale, je pense que les générations à venir arrivent la tête pleine de nouvelles résolutions, et les épaules alourdies d'un problème nous concernant tous : la survie de notre environnement quotidien. A ce titre, le lycée occupe un rôle majeur tant en matière de prise de conscience, que de préparation et de formation. Les attentes du monde du travail changent vite de nos jours et prennent de plus en plus en compte la problématique environnementale, et les facultés requises commencent à s'acquérir dès le lycée et même encore plus tôt !
Enfin.... Quelle question, en lien avec votre vécu à la Perverie, auriez-vous... aimé que nous vous posions ?
Je n'ai pas particulièrement d'idée en tête... Si ce n'est qu'à titre personnel j'ai été diagnostiqué enfant "précoce" depuis quelques années, et le monde scolaire m'apparaît comme un moule assez peu déformable... ce qui rend ces nombreuses années d'études assez difficiles par moments. J'ai bien conscience que le cas par cas n'est pas une situation envisageable, mais parfois j'aurais aimé qu'une prise en charge un peu plus rapprochée des élèves concernés eut été mis en place. Ce n'est en aucun cas un reproche, mais plus un conseil afin que les élèves actuellement concernés puissent bénéficier d'une quelconque aide. Croyez-moi, j'ai globalement eu la chance de plutôt bien vivre cette période lycée en termes scolaires, mais certains élèves n'ont pas cette chance, et lorsque l'on sait le niveau de mal-être ou d'angoisse que cela peut représenter, et généralement cela est extérieurement imperceptible, on devient forcément plus sensible à ce type de situation.
72 - Hugo Benharrat Mornet
Je suis né le 2 octobre 2002. J’habite actuellement à Nantes où je suis étudiant.
A quelle époque étiez-vous élève à la Perverie ?
J'ai effectué toute ma scolarité à la Perverie. J’y ai été élève de l'année 2005 jusqu'à l'année 2020, soit de la petite section de maternelle jusqu'à la terminale !
Selon vous, qu’est-ce qui caractérisait cette époque ?
Ce qui caractérisait cette période, ce sont la bienveillance des professeurs, le goût du travail ainsi que le bien être que m'apportait mon cadre de vie.
En quoi avoir été à la Perverie vous a aidé pour votre vie d’adulte ?
La Perverie m’a appris le sens de l’effort et le goût de réussir. De plus, j'y ai pris conscience de l'importance, dans toute activité, d'être bien encadré pour bien réussir.
Quand j’ai découvert l’existence de la section aéronautique, je ne m’étais jamais intéressé à ce milieu. J’ai intégré ce cursus avec la curiosité de découvrir en quoi cela consistait sans pour autant me passionner pour le sujet. Au fil des années, j’ai de plus en plus apprécié d’apprendre et de comprendre comment fonctionne un avion, quels sont les phénomènes physiques qui régissent l’environnement et qui ont un impact sur l’avion, etc. Grâce à cette section, j’ai fini par développer une passion effrénée pour l’aéronautique. Cette année, j’ai été le premier élève depuis la création de la section à obtenir ma qualification emport passager. Aujourd’hui, je prépare les concours de l’Armée de l’air pour devenir pilote.
Cette section m’a changé et m’a aidé à trouver ma voie. Je ne serai pas qui je suis sans elle.
Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié, à partager avec nous ?
Le voyage en Angleterre que j'ai fait en 5ème avec ma classe et notre professeur principal. J'ai beaucoup aimé ce voyage car il m'a permis de découvrir l'Angleterre et la richesse de ce pays.
Quels sont selon vous les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?
La Perverie doit réussir à garder son excellence tout en faisant face au coronavirus.
73 - Fanny Bullier
Née en 2002 elle habite actuellement en région parisienne, à Vanves précisément où elle suit au lycée Michelet une première année de classes préparatoires aux grandes écoles de commerce.
A quelle époque étiez-vous élève à la Perverie ?
De 2009 à 2020, de mon CP à ma terminale.
Selon-vous qu’est-ce qui caractérisait cette époque ?
Je pense que ce sont les attentats terroristes, la crise du covid-19 et la lutte pour le climat.
En quoi pensez-vous qu'avoir été à la Perverie pourra vous aider dans votre vie d’adulte ?
Étudier à La Perverie m’a tout d’abord permis d’acquérir un bon niveau dans toutes les matières, il y a de très bons professeurs. Grâce au suivi de danse étude, j’ai également acquis une grande rigueur ainsi que de bonnes méthodes de travail et d’organisation. J’ai enfin créé de belles amitiés.
Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié à partager avec nous ?
Je n’ai pas d’anecdotes en soi mais mes meilleurs souvenirs sont les spectacles de danse ainsi que les fêtes de terminales (même si je n’ai pas eu l’occasion d’y participer - en raison du contexte sanitaire du printemps 2020 -).
Quels sont selon vous les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?
Selon moi, le principal défi que la Perverie pourrait relever serait de ramener plus de mixité au sein des élèves.
74 - Albane de la Boutresse
Je suis née en 2001. J'habite à Rennes où je suis étudiante en classe préparatoire de l’ENSCR (Ecole National Supérieure de Chimie de Rennes)
A quelle époque étiez-vous élève à la Perverie ?
Je suis arrivée à la Perverie en 2005, en maternelle et je l'ai quittée, après mon bac, en 2019.
Selon vous, qu’est-ce qui caractérisait cette époque ?
Je me souviens plus particulièrement de mes années de collège et de lycée qui ont été marquées par :
Les classes CHAM, avec le départ de Mr Thual, l’arrivée de Sandra Lefeuvre et le changement d’association,
Les échanges internationaux,
Les réunions pastorales et l’organisations des messes,
Les travaux qui ont débuté lorsque j’étais au lycée.
En quoi avoir été à la Perverie vous a aidée pour votre vie d’adulte ?
Je pense que la Perverie m’a aidée à devenir autonome, notamment grâce au programme d’échanges qui m’a offert une immersion dans un pays étranger, loin de ma famille et de ma culture.
Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié à partager avec nous ?
L'un des meilleurs souvenirs que je garde de mes années à la Perverie est la découverte du dossier de présentation de ma correspondante américaine, Maddie. Il était tard, je ne voulais pas me coucher avant d’avoir tout lu et d’avoir envoyé un premier mail afin de discuter.
Avec un mélange d’excitation et de peur, je suis partie à Washington où j’ai rencontré des personnes exceptionnelles, découvert une nouvelle culture et appris une nouvelle langue. Ensuite, j’ai accueilli en France ma correspondante.
Nous nous sommes tellement bien entendues que je suis retournée chez elle l’année d’après ainsi que l’été suivant mon bac.
Aujourd'hui, Maddie fait entièrement partie de ma famille et nous continuons à nous voir le plus souvent possible.
Enfin... Quelle question, en lien avec votre vécu à la Perverie, auriez-vous aimé que nous vous posions ?
Pourquoi j'ai choisi d'être scolarisée à la Perverie ?
J’ai décidé de rester au collège et au lycée à la Perverie afin de participer au programme de Danse et études ainsi qu’aux échanges internationaux.
75 - Clément Robin
Je suis né en 2002 et j’habite en région parisienne. Je suis étudiant dans une école de pilote de ligne.
A quelle époque étiez-vous élève à la Perverie ?
J’ai été interne de la Perverie de la 4ème à la terminale de 2015 à 2020
Selon vous qu’est-ce qui caractérisait cette époque ?
La possibilité de mêler passion et étude dans un environnement très agréable, tout en se sentant accompagné dans son projet. La Perverie m’a prouvé que tous les rêves sont réalisables, il suffit juste d’y croire…
En quoi avoir été à la Perverie vous a aidé pour votre vie d’adulte ?
Je suis maintenant étudiant dans une école de pilote de ligne. Attiré par l’aviation depuis tout petit, la Perverie m’a permis de réaliser ma passion à travers la section aéronautique.
Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié à partager avec nous ?
Il y a des petits moments qui ne s’oublient pas, comme les mercredis passés à faire de l’établissement scolaire un lieu magique grâce aux images aériennes dont j’ai été l’auteur.
Quels sont selon vous les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?
La Perverie doit continuer à se développer dans des options différentes de l’ordinaire permettant de vivre des choses extraordinaires.